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L'ouvrage "Pour Freud !" qui porte en sous-titre Le petit livre noir de l'antifreudisme a paru aux éditions de L'Harmattan en 2013.
Vous trouverez ici un entretien avec l'auteur et en dessous une recension de son ouvrage.

-Vous venez de faire paraître votre dernier ouvrage intitulé « Pour Freud ! » aux éditions de l’Harmattan. On reste très étonné du titre et du contenu, venant de quelqu’un qui a écrit « L’idéologie freudienne » ouvrage dans lequel vous attaquiez la psychanalyse sans ménagement. Auriez-vous changé d’avis à son sujet ?

-Il ne s’agit pas du tout d’un changement d’avis ou d’attitude de ma part, mais d’un positionnement par rapport à la critique actuelle de la psychanalyse. « L’idéologie freudienne » a été publié en ligne pour la première fois en 2004, la critique de la psychanalyse qui est développée dans cet ouvrage, se situe dans la lignée des intellectuels français qui, bien avant le « Livre noir » (2005) exerçaient une critique rigoureuse de la psychanalyse. Mon approche se situait alors dans le droit fil de ces penseurs, qui bien sûr m’ont beaucoup influencé, puisque, pour quelques uns d’entre eux, j’avais suivi leurs enseignements.

-Tout de même, votre ouvrage a comme titre « Pour Freud ! » c’est sans ambiguïté.

-C’est sans ambiguïté aussi que se positionnent les ennemis du freudisme et de la psychanalyse. La façon dont est aujourd’hui  attaquée la psychanalyse  n’a rien à voir avec les charges qu’elle a eu à soutenir dans les années soixante-dix. Dans ces années fructueuses la critique était aussi une interrogation, parfois un prolongement théorique. Ces critiques et ces interrogations émanaient de gens qui posaient le Sujet comme centre, sans rien ignorer de la difficulté intrinsèquement liée au terme de Sujet. Alors que la critique actuelle qui se pare des vertus de la science a cru pouvoir pénétrer le Sujet en le couvrant du manteau de l’évaluation statistique teinté à la couleur de la méthode expérimentale. Bien évidemment, ce n’est pas possible.
Dès lors ne pouvant débattre, leurs seuls arguments furent le jugement à l’aune des sciences exactes. Le déni, la dérision, le mensonge firent également partie de leurs arsenal...  Comme ces assaillants se sont vite rendu compte que cela ne suffirait pas, que les armes dont ils se servaient  n’étaient pas faites pour ce combat, c’est sur Freud et la pratique qu’ils ont porté leurs coups.

-Mais vous savez bien que Freud ne fut pas non plus un parangon de vertu et d’honnêteté.

- Certes. Mais connaissez-vous un seul découvreur qui le soit ?
Freud a souvent menti et ceux qui le dénoncent le font en mentant plus que lui !
Ils mentent par omission, par induction, par concertation et par plaisir ! Dans leur « travaux » Ils oublient de mentionner tout ce qui pourrait être porté au crédit de Freud, ils mentent en induisant des fausses idées, en suggérant des à-peu-près...  Pour quelqu’un comme moi, qui, sans être un exégète de Freud et de la psychanalyse, connaît un peu le chemin, on voit tout de suite où ces guides veulent mener leurs clients. C’est dommage car j’ai parfois pris véritablement du plaisir à lire les « anti-freudiens », certains, quand ils le veulent ont même une bonne plume et savent réellement inviter à la réflexion ! Mais, est-ce le thème qui veut ça ? Ils frappent régulièrement sous la ceinture en se souciant peu des règles de l’art noble. Ce n’est pas régulier et c’est dommage.

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Une recension de l'ouvrage

 

Michel Mogniat, Pour Freud ! Le petit livre noir de l’anti-freudisme, Paris, L’Harmattan, 2013, 98 p., 12 €.
Mikkel Borch-Jacobsen, Les Patients de Freud. Destins, Auxerre, Sciences humaines Éditions, 2011, 224 p., 14 €.

Ces dernières années ont vu se multiplier des ouvrages sur la psychanalyse relevant du pamphlet. « Hier, résume Michel Mogniat, le freudisme, à la une des magazines, boutait la morale de papa. Aujourd’hui, c’est Freud qu’on jette à la poubelle et pas toujours de façon élégante. » (p. 13) En recensant certains de ces ouvrages, dont il cherche à montrer le parti pris, les erreurs et les inconséquences, son petit livre permet au moins d’en prendre une vue d’ensemble.
Sont ainsi passés en revue le volumineux Livre noir de la psychanalyse (ouvrage collectif sous la direction de Catherine Meyer, 2005), le presque aussi gros Crépuscule d’une idole de Michel Onfray (Grasset, 2010), Les Patients de Freud de Mikkel Borch-Jacobsen, Les Fondements de la psychanalyse d’Adolf Grünbaum (1984, tr. fr. Puf, 1996) et La Psychanalyse à l’épreuve du même (L’Éclat, 1993), à quoi l’auteur ajoute encore le livre de Sokal et Bricmont, Les Impostures intellectuelles (Odile Jacob, 1997, qui vise notamment Lacan, mais parmi bien d’autres représentants de la dite French Theory), ainsi qu’un dernier chapitre consacré à une défense de Lacan.
Est également évoqué Les Mensonges freudiens de Jacques Bénesteau (Mardaga, 2002) pour souligner qu’il a manifestement été pillé par les 40 auteurs du Livre noir (qui ne le citent pas) et par Michel Onfray, qui le cite à peine. Ces ouvrages, résume-t-il, reposent sur « la construction suivante :
– Freud était un malade avide de pouvoir et d’argent.
– La psychanalyse est du pur délire issu de la pensée magique.
– Personne n’a jamais été guéri par la psychanalyse » (p. 54).

La première et la troisième de ces affirmations transparaissent bien, en filigrane, dans le recueil que Mikkel Borch-Jacobsen (auteur de Souvenirs d’Anna O. Une mystification centenaire, Aubier, 1995, et collaborateur du Livre noir) consacre aux patients de Freud. Fournissant notamment les « cas » à partir lesquels se construisent (ou se justifient) les théories, les patients font bien partie de l’histoire de la psychanalyse, et c’est certainement une bonne idée que de chercher à réunir des informations biographiques d’origines diverses les concernant.
Le catalogue de 31 cas ainsi fourni est malheureusement difficilement utilisable. On n’y trouve ni vue d’ensemble, ni organisation systématique de la documentation réunie. En dépit de l’affirmation de l’auteur (« ce recueil ne prétend donc nullement à l’exhaustivité, seulement à la représentativité », p. 5), on ne peut que douter que les patients ainsi documentés constituent un « échantillon représentatif » au sens statistique du terme. Mais l’auteur ne présente aucune réflexion sur les conditions particulières qui pouvaient permettre de retrouver ou non les traces de tels ou tels patients.
Les cas sont extrêmement divers. Leur présentation peut occuper de une à 15 pages. Parmi les plus développés figurent les plus attendus, qui ont aussi déjà la plus riche bibliographie parce qu’ils correspondent à des cas explicitement décrits par Freud, comme Bertha Pappenheim alias Anna O., Ilona Weiss alias Elizabeth von R., Ida Bauer alias Dora, Herbert Graf alias le petit Hans, Ernst Lanzer alias l’Homme aux rats, Sergius Pankejeff alias l’Homme aux loups. Certains correspondent à des cures très brèves (ou, dans un cas, dont il n’est pas certain qu’elle ait commencé, pour Pauline Silberstein, qui s’est suicidée à 20 ans en 1891, peu après son arrivée à Vienne) ou au contraire longues, à rebondissements et très intensives (comme pour Viktor von Dirsztay, à trois reprises, entre 1909 et 1920, jusqu’à 12 séances par semaine et pour quelque 1400 heures en tout selon Ulrike May).
Bien des cas illustrent des échecs de traitement par médicaments ou par hypnose, antérieurs à la psychanalyse. Bien des propos rapportés sur un même cas paraissent contradictoires et peuvent sembler illustrer surtout la fragilité de tout témoignage. On peut néanmoins tenter d’observer quelques régularités à travers ce catalogue. « La plupart des patients sont des patientes (vingt sur trente et un) et elles viennent quasiment toutes de la haute bourgeoisie juive de Vienne », note ainsi Mogniat dans le bref chapitre qu’il consacre à ce livre. En fait, le classement des cas paraissant correspondre, en gros, à une chronologie des traitements, on peut relever qu’il n’y a qu’un homme parmi les 16 premiers cas décrits (de 1881 à 1903), mais 10 parmi les 15 autres. Un ouvrage moins partisan, plus synthétique et plus utilisable sur les patients de Freud reste sans doute à écrire.

Françoise Merllié

In : « Analyses et comptes rendus », Revue philosophique de la France et de l'étranger 2014/4
(Tome 139), p. 539-594.
DOI 10.3917/rphi.144.0539


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Extraits de l'ouvrage :    

 

Introduction...


« Les patients, c’est de la racaille » Cette confidence de Freud, Ferenczi (1) l’a rapportée dans son Journal clinique (1932). A-t-elle été réellement prononcée par Freud ? C’est possible, notons seulement qu’elle a eu lieu sans témoins et que les histoires d’amour entre psychanalystes sont assez sulfureuses. Depuis que la grande battue séculaire pour éradiquer la psychanalyse s’est mise en route, chaque jour les chasseurs patentés du freudisme nous en apprennent de bonnes et de moins bonnes, des vertes et des pas mûres, des vraies et des fausses sur Sigmund Freud et la psychanalyse.

Le Freudien étant considéré comme un animal nuisible il ne semble  pas utile, tant aux rabatteurs qu’aux chasseurs, de respecter les règles de la vénerie. La battue tourne au carnage, au massacre, le goût du sang excite les prédateurs aux fusils neufs et à la détente facile :
Cocaïnomane, menteur, mythomane, escroc, voleur, exploiteur, receleur, capteur d’héritage, fornicateur, les dénominations ne manquent pas au groupe de chasseurs.
En quelques années, tel Docteur Jekyll et Mister Hyde, Sigmund Freud se transforma en Sigmund Fraude. Le père de la psychanalyse est redécouvert, après quelques décennies d’hagiographie et d’idolâtrie comme un Staline avide de sang et de pouvoir n’écoutant que sa paranoïa, un falsificateur bon à jeter aux poubelles de l’histoire.
Freud n’aurait rien trouvé, aucune de ses thèses n’est à conserver, tout est bidon, tout est falsification et mythomanie ! La psychanalyse est une illusion inventée de toutes pièces par un cerveau dérangé. Freud n’aurait rien dépisté, ni les méandres  profonds de la sexualité, ni l’Inconscient, ni les nœuds compliqués de la névrose.
Certes, il faudrait, comme Œdipe, s’être aveuglé pour ne pas voir les travers monstrueux de la psychanalyse, ses échecs patents, sa mainmise sur la psychiatrie des années quatre-vingts, ses erreurs colossales érigées en idéologie dominante. Son usage du terrorisme intellectuel comme mode de diffusion et d’implantation.

La bêtise est certainement la chose la mieux partagée au monde et le champ psychanalytique n’en est pas épargné. On a pu lire un jour, au sujet de  Thanatos (L’instinct de mort, selon Freud)  que la ménagère en train de faire son ménage et tuant les microbes, assouvissait ainsi sa « pulsion de mort. » Il y a décidément dans l’univers psychanalytique beaucoup de rebuts, de chutes, de restes...
Le mal est là et il est important. L’ivraie s’est mélangée au bon grain et il y en a tellement que le mieux serait peut-être de jeter la récolte. Mais que mangerons-nous ? À qui serons-nous redevables et de quoi ? De qui dépendra-t-on ?
Face à ce mal absolu qu’est la psychanalyse, on réclame des évaluations quant à ses « résultats ». On veut localiser l’inconscient par IRM. Est-il dans le cortex ? Dans quel  lobe se trouve-t-il ? Quelle est sa place dans le cerveau ? Montrez-nous sa structure, quels sont les groupes de neurones qui lui sont dédiés ? Plus la réponse s’avère impossible plus les demandeurs surenchérissent ! L’ineffable est ineffable et reste inénarrable. Il est, sans possibilité d’être saisi. Sitôt dévoilé, l’inconscient n’est plus. « C’est donc là qu’est l’arnaque ! »  Entonnent en chœur  les chantres du tout palpable évaluatif, « Votre truc, c’est de la poésie ! » Y’a’d’ça, pourrait-on répondre, bien que la réponse ne satisfasse personne.

La psychanalyse, vieille dame aujourd’hui centenaire, a eu de nombreux enfants. Elle s’est occupée de millions de gens, qui se sont allongés sur son vieux divan de grand-mère. Si beaucoup ont mal tourné, se sont tués, ont eu leur vie brisée par l’analyse, la grande majorité d’entre eux a continué son chemin, qui, pour pas mal d’entre eux, se serait arrêté sans l’écoute attentionnée de cette vieille dame. Au reste, tous les traitements médicaux ne sont pas sans risques, toutes les opérations chirurgicales ne sont pas des réussites, parfois même le patient en meurt.
Alors, que ne parlent-ils pas ces « guéris » par la grand-mère rebouteuse ? Pourquoi ne se font-ils pas l’avocat de cette vieille peau auprès de ses détracteurs ?
Peut-être, parce que ce qu’apporte une analyse est justement de l’ordre de l’ineffable. Au bout d’une psychanalyse il n’y a rien. Mais pour parvenir à ce rien il faut avoir parcouru le chemin qui y mène. Autant demander à un pratiquant du zen ce que lui apporte le zen, la meilleure réponse qu’il pourrait faire serait de dire : rien.
Mais le zen lui, contrairement à la psychanalyse, a les faveurs du monde savant occidental. Les études sociologiques, médicales, psychologiques, sur les bienfaits, certainement réels, de la méditation ne manquent pas : plus de 700 000 entrées sur Google ! Les mêmes, qui décrivent la psychanalyse comme une escroquerie, encensent la méditation sans tenir compte de leurs points communs.

Dans une séance de méditation le méditant laisse venir à son esprit toutes les pensées qui se présentent, sans les chasser, mais sans y attacher d’importance. Dans une séance de psychanalyse, on laisse aussi venir à son esprit toutes les pensées qui s’y présentent. Bien sûr, en méditation le sujet est assis, en psychanalyse il est allongé et communique à l’analyste ses pensées, aussi absurdes soient-elles. L’analyste, lui, doit se trouver dans une écoute « flottante » c'est-à-dire ni tout à fait en éveil, ni en sommeil, un peu comme le méditant. L’état de relaxation –pas toujours !- de l’analysant allongé et l’écoute flottante de l’analyste, ne sont, en apparence, pas très éloignées de ce qu’on appelle « zazen ». 
Un autre point commun et qui n’est pas des moindres est l’usage de la parole du maître. Dans le zen, le disciple peut-être éveillé par le kong-an. Ce dernier est une courte histoire, absurde la plupart du temps. Par exemple le disciple demande au maître « -Maître, est-ce que la non-pensée permet l’éveil ? Et le Maître fait souvent une réponse sans lien apparent avec la question : -La rivière qui descend la montagne ne sait pas qu’elle descend la montagne. » Or, il est bien connu que l’analysant ne comprend jamais immédiatement ce que l’analyste lui dit, paroles qui doivent pourtant le conduire à une prise de conscience. Il y a en analyse la parole vraie et la parole pleine et il y a dans le zen la position juste, le geste juste. La méditation comme la psychanalyse ont également en commun la mission de débusquer le réel.
On pourrait bien sûr continuer longtemps à faire des rapprochements et des comparaisons entre zen et psychanalyse, mais ce serait oublier que le zen commence avec la disparition du signifiant alors que la psychanalyse vise l’émergence de ce dernier. Les points communs importants et assez nombreux des deux praxis invitent tout de même à avoir une réflexion similaire : si la psychanalyse est une escroquerie, il y a de fortes chances que le zen en soit une aussi. Qui osera l’écrire ?

Certains, il est vrai, l’ont osé : de mauvaises langues racontent que les riches possédants japonais, voyant la forme splendide, la longévité et le détachement des moines zen décidèrent de leur confier leurs enfants, un peu comme en Occident on les confiait aux jésuites. Les moines, afin d’occuper cette marmaille de fortunés les assirent face à un mur et leur donnaient le bâton dès qu’ils bougeaient. Mais il paraît que ce sont là les propos d’un sectateur Rinzaï à propos du zen Soto. Une querelle de gongs en somme... comme il y en a beaucoup en psychanalyse. Gageons tout de même que les millions de pratiquants et les millions d’analysés y ont quelque part trouvé leur compte.

Si, dans un bilan comptable, le passif n’est pas la partie la plus prisée, le passé, lui, n’est pas toujours à jeter. Encore faut-il vouloir le regarder sereinement, sans haine ni rancœur. L’instruire autant à charge qu’à décharge. Ce que ne semblent pas toujours faire les nouveaux inquisiteurs du freudisme. Et ces inquisiteurs frappent fort. Les coups donnés ne sont pas des coups de semonce. Chaque ouvrage attaquant la psychanalyse se veut le coup de grâce, l’estocade finale. Chaque année qui s’écoule voit fleurir, à grand renfort de buzz son ouvrage et ses articles anti-Freud ou anti-psychanalyse. Tout le monde participe à la battue et chacun se croit autorisé à servir l’animal, mais personne ne veut le faire lorsqu’il est encore debout. Mieux vaut d’abord trancher le jarret, un coup d’andouiller peut toujours survenir. N’est pas veneur qui veut, et si certains invités de la chasse connaissent bien l’œuvre de Freud et développent une critique intéressante, d’autres, ignorants au possible des textes du Maître de Vienne, se croient tout de même autorisés à sonner l’hallali. La presse en général se fait l’écho de la dispute et pas toujours de façon neutre.
Hier, le freudisme, à la une des magazines, boutait la morale de papa. Aujourd’hui c’est Freud qu’on jette à la poubelle et pas toujours de façon élégante. On s’acharne sur le cadavre comme on s’acharnait jadis sur le cadavre de Dieu ! À croire qu’il représente encore un danger, un obstacle.

Se faire l’avocat de Freud aujourd’hui c’est se faire l’avocat du diable. Mais le diable n’a pas besoin d’avocat, puisque sa plus grande ruse est de nous faire croire qu’il n’existe pas ! Ce n’est donc pas de Freud qu’il faut se faire l’avocat, ni de la psychanalyse d’ailleurs. Freud n’en a pas besoin et la psychanalyse n’en vaut pas toujours la peine. Dans la myriade d’associations d’analystes qui existent, il n’en est pas une qui n’accuse sa voisine de s’être dévoyée, d’avoir faussé le message originel, de mélanger le plomb à l’or. Dans la grande cacophonie des VRP de l’inconscient chacun tient pour vraie sa propre parole.

Plutôt que celle de l’avocat, c’est la robe du procureur qu’il faut enfiler,  pour dénoncer les faux procès, les procès d’intention et les faux témoignages. Les mensonges flagrants, les mensonges par omission et les mensonges ordinaires des accusateurs de Freud et du freudisme.


   1 S. Ferenczi, Journal clinique, éd. Payot retour au texte

 

 

Index alphabétique des auteurs cités dans l'ouvrage

 

Althusser Louis, Philosophie et philosophie spontanée des savants, éd. Maspero
Bénesteau Jacques, Mensonges freudiens, éd. Mardaga
Borch-Jacobsen Mikkel, Les patients de Freud, éd. Sciences
Humaines
Castel Robert, Le Psychanalysme, éd.10/18
Correspondance Freud Binswanger 1908-1938, éd. Calmann-Lévy
Deleuze Gilles et Félix Guattari, L'Anti-Œdipe, éd. De Minuit
Férenczi Sandor, Journal clinique, éd. Payot
François Roustang, Elle ne le lâche plus, éd. De minuit
Freud Sigmund :
- Trois essais sur la théorie de la sexualité, éd. Gallimard
- Cinq psychanalyses, éd. PUF
- Moïse et le monothéisme, éd. Gallimard
- Totem et tabou, éd. Payot
- Psychopathologie de la vie quotidienne éd. Payot
- Essais de psychanalyse, éd. Payot
- La vie sexuelle, éd. PUF
Foucault Michel, Naissance de la clinique, éd. PUF
Grünbaum Adolf :
- Les fondements de la psychanalyse, éd. P.U.F.
- La psychanalyse à l’épreuve,  éd. L’éclat.
Guyomard Patrick, Encyclopédia Universalis, (Article J. Lacan)
Irigaray Luce :
- Ce sexe qui n’en est pas un, éd. De minuit
- Speculum de l’autre femme, éd. De minuit
Lacan Jacques : Revue Quarto N° 2
Laplanche J. et J-B Pontalis :
- Fantasmes originaires, Fantasmes des origines, Origines du fantasme, éd. Hachette
- Le vocabulaire de la psychanalyse, éd. PUF
Les perles noires de l'Histoire, des Sciences et des Arts, éd. E&R
Meyer Catherine, (Sous la direction de) Le Livre noir de la psychanalyse éd. Les Arènes
Mogniat Michel, L’idéologie freudienne, éd. Edilivre
Porge Éric, Jacques Lacan, un psychanalyste, éd. Érès
Onfray Michel, Le crépuscule d’une idole, éd. Grasset
E. Roudinesco
- Histoire de la psychanalyse en France, éd. Fayard
- Jacques Lacan, éd. Fayard
Sokal Alan et Jean Bricmont Impostures intellectuelles, éd. Odile Jacob

 

Table des matières :

 

Introduction 09
Le livre noir de la psychanalyse 15
Le crépuscule d’une idole 37
Les patients de Freud 55
Les fondements de la psychanalyse 59
Impostures intellectuelles 71
Freud et Lacan 81
Pour conclure 91
Index des auteurs cités 95
Table des matières 97

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